Histoire du Paris Saint-Germain

Football Club

La simple question de la date de fondation du PSG prête à controverses. Plusieurs dates ont été retenues par différents ouvrages traitant du football. 1970 et 1973 sont les plus fréquemment admises. Le club du Paris Saint Germain lui-même, avance la date du 12 août 1970 (Journal Officiel du 27 août 1970), que l'on retrouve depuis peu sur le blason du club. En revanche, il faut différencier le Paris SG première version de l'actuel fondé en 1973 qui n'ont comme seul point commun que de porter le même nom.

Cependant, un historien anglais du football daterait sans hésiter la fondation du PSG en 1904. En effet, pour les clubs d'outre-Manche, qui font figurer sur leur carte de visite des dates très anciennes, la seule date retenue pour la création est celle de la fondation d'un club ayant un rapport plus ou moins direct avec leur club. Ainsi, Manchester United, qui affiche 1878 sur son extrait de naissance, a vu le jour en tant que tel en 1902. En 1878, un club nommé Newton Heath fut constitué et donna ensuite naissance aux Red Devils.

En prenant comme base de travail la méthodologie britannique, Thierry Berthou, auteur de "Histoire du Paris Saint-Germain Football Club (1904-1998) date le PSG de 1904, date de fondation du Stade Saint-Germain qui donnera ensuite naissance au PSG en 1970. Je préfère pour ma part prendre 1970 comme date fondatrice d'un club dont le nom Paris Saint Germain n'apparut qu'en 1970, d'ou le nom du site "PSG70".

Le premier club parisien, fut très certainement le Paris Football-Club fondé en 1879 par des anglais résidant à Paris. En 1894, le premier championnat de France est organisé entre les 6 clubs de Paris. Parmi eux, le Standard A.C, club basé au Nord-Ouest de Paris qui fait office de plus grand club parisien de l'époque.

Dès 1897, une multitude de clubs émergèrent à Paris : Red Star, Club Français, Racing, FC Vitry, Etoile des deux lacs ou encore l'Olympique CASG. Ce n'estqu'en 1904, que le Stade Saint Germain, ancêtre de notre PSG rejoint la longue liste des clubs parisiens.

Licence au Stade Saint-Germain

Après des débuts très poussifs, le Stade Saint-Germanois décroche le titre de Champion de Paris en 1957 (Division d'Honneur) et accède au championnat de France Amateurs.

Michel Behier avec le Stade puis l'Equipe du Stade Sangermanois

La saison 1969-1970 est probablement l'une des plus importantes de l'histoire du football français. Le Stade réussit une bonne saison dans le Championnat de France Amateur 1969/70 et gagne son billet pour la Division 2 grâce à une excellente troisième place. Ce succès gomme les déboires des clubs parisiens entre 1914 et 1970. L'Ile de France s'était en effet transformée en désert footballistique de haut niveau. Ainsi, le Standard A.C eut le privilège d'être le premier club déclassé de l'histoire du football français en 1902. L'Olympique de Paris grand rival du Red Star va fusionner avec son ennemi faute de stade et prendra ses couleurs vertes. Le Club Français dépose les armes dès 1934. Le C.A. Paris quitte les rangs pros en 1963, tout comme le Racing Club de Paris qui quitte le championnat pro en 1966. Joinville et Paris-Neuilly qui évoluent alors en Division 2, ne peuvent prétendre au statut de grand club. Seul le Red Star résiste et tient le choc en première division.

Programme pour le quart de finale de la Coupe de France 1969 entre St-Germain et l'OM (0-2).

Le public parisien, friand de beau football exige un grand club parmi l'élite. C'est ainsi qu'en Février 1969, la Fédération Française de Football organise une consultation pour la création du grand club à Paris.

Le Paris Football Club (re)naît par la souscription de personnalités comme Enrico Macias, Anny Cordy ou Sasha Distel et de souscripteurs anonymes (20 000 au total).

Le Paris FC, toujours sans joueurs souhaite se présenter sur la ligne de départ du Championnat 1970-1971 en première division. Pour prétendre à l'élite d'entrée, le Paris FC doit fusionner avec un club de première division. Sedan refuse, le PFC s'en va donc chercher en deuxième division.

Pendant ce temps, le 17 mai 1970, en battant 2-0 l'équipe de l'US Valenciennes, le Stade Saint-Germain s'assure une excellente troisième place dans son groupe du Championnat de France Amateur qui lui permet l'accession en D2. Le 20 mai 1970, pressé par le temps, le PFC choisit de fusionner avec le Stade Saint Germain, club bien structuré et sportivement solide. Les couleurs adoptées sont celle de la capitale, le rouge et le bleu, mêlées à celles de la cité royale de Saint Germain, le blanc.

"L'Association P.F.C." qui vise a créer un grand club à Paris apporte le financement et le Stade (Parc des Princes) tandis que le Stade Sangermanois apporte le niveau sportif (2ème division), son centre d'entraînement (Le Camp des Loges), ses meilleurs joueurs ( Guignedoux, Prost, Choquier...) ainsi que son entraîneur Pierre Phelipon.

Pierre Bellemare Guy Cressent (PDG de Calberson) et Harold Key

La date de création officielle du club pourrait être le 12 Août 1970. Cependant, la parution au Journal Officiel ne se fera que 15 jours plus tard le 27 août 1970.

Comme prévu, le 30 mai 1970, le Paris Saint Germain Football Club est l'un des 48 clubs invités à disputer le Championnat national (D2) 1970/71. Grâce à l'apport financier de la structure Paris FC, le PSG se renforce. Jean Djorkaeff, alors capitaine de l'équipe de France, est la principale recrue du club qui conserve l'essentiel de l'effectif du Stade Sangermanois.

De gauche à droite, Jean-Claude Bras, Roland Mitoraj, Jean Djorkaeff, Jean-Pierre Destrumelle et Bernard Guignedoux. Voici la nouvelle équipe du Paris Saint Germain Football Club (PSGFC).

Le PSGFC obtient avec brio sa place en première division et entame la saison suivante avec quelques bonnes recrues. Malheureusement, la saison 1971/72 sera moins glorieuse. Une 16ème place et une situation financière délicate. Le Conseil de Paris (Paris n'avait pas de maire à l'époque) accepte de délivrer cette subvention (850 000F) qui sauverait le club parmi l'élite mais demande en contrepartie au club d'adopter le nom plus "parisien" de Paris Football Club.

C'est alors que la crise éclate. Les représentants de l'ex Stade Sangermanois n'entendent pas se faire voler leur place parmi l'élite. Guy Créscent dépassé par ces problèmes internes décide d'abandonner la présidence à Henri Patrelle. Un véritable bras de fer commence alors entre Sangermanois et Parisiens. Chaque clan campe sur ses positions.

A cet instant, deux solutions s'offrent au conseil. Où dissoudre le club (les transferts des joueurs serviront à boucher le déficit) ou scinder le club en 2 (PFC pour les pros, PSG pour les amateurs).

La décision tombe ce 1er juin 1972. Le PFC conserve sa place en Division 1 avec les pros (le CA Montreuil fusionne et fera office d'équipe réserve) tandis que le PSG retourne en Division 3, en lieu et place de l'équipe réserve. Pour avoir une chance de ce maintenir à ce niveau, le tout nouveau PSG va bénéficier d'une dérogation pour jouer avec un plus grand nombre de joueurs mutés.

Procès Verbal du Conseil d'Administration

C'est ainsi que le PFC se débarrasse de l'encombrement allié sangermanois, encombrement qui lui avait tout de même permis d'exister.

Les "stars" arrivées avec le Paris SG préfèrent rester parmi l'élite. Ainsi, le nouveau PSG débute en Division 3 avec un groupe jeune mais talentueux. André, Béhier, Béreau, Brost, Choquier, Dossevi.O, Dumot, Laposte, Leclercq, Ledunois, Marella, Renaut, Schmit ou encore Zbinden forment le PSG 72/73. Au terme de la saison, le PSG termine second de son groupe (Ouest) à six points de Quevilly. Seul le premier étant admis à accéder en deuxième division, les parisiens doivent se résoudre à repartir en Division 3 la saison prochaine. Mais Quevilly qui a des problèmes financiers, annonce qu'il renonce à la montée. Le PSG est donc miraculeusement promu.

La saison 1973/74 va être marquée par l'arrivée au club de Daniel Hechter, couturier bien connu qui va contribuer à la venue du jeune retraité Justo Fontaine comme directeur sportif ainsi que des joueurs prestigieux tels que Dogliani, Deloffre, Cardiet ou Bade.

Signature de l'accord entre Henri Patrelle et Daniel Hechter

Le PSG termine second du groupe B à quatre points du Red Star. Il va donc devoir jouer le match de barrage qui l'opposera à Valenciennes. Le vainqueur de cette confrontation (en deux matches aller-retour) accédera à la première division. Au match aller, les nordistes l'emportent 2-1. Au retour, les parisiens l'emportent 4-2 et se qualifient pour l'élite. Dans le même temps, le Paris FC est relégué en Division 2. Ironie du sort...

 

Le retour parmi l'élite

Le PSG retrouve son statut professionnel abandonné deux ans plus tôt. Dès sa première saison en D1, les hommes de la capitale manquent de peu la finale de la Coupe de France. Ils sortent injustement en demi contrele RC Lens. Cette saison 74/75, une star est née. Mustaphe Dahleb devient l'une des première star du PSG (après Jean-Pierre Dogliani quelques années plus tôt). En championnat, le club peine à s'imposer et termine aux 15èmes, 14èmes et 9èmes places les saisons suivantes.

En juin 1977, Carlos Bianchi s'engage au PSG. L'attaquant argentin qui restera comme l'attaquant le plus prolifique sur une saison de l'histoire du club avec 37 buts en 38 maches est le dernier gros coup du président Daniel Hechter qui est écarté de la présidence en janvier 1978 suite au scandale de la double billetterie du Parc...

Après la victoire du PSG sur l'OM en 1978, l'entraîneur Jean-Michel Larqué demande à ses joueurs, Dahleb et Renault, d'aller saluer le président Hechter, qui vient d'être suspendu après l'affaire de la double billetterie.

Francis Borelli devient alors le nouveau patron du club francilien. C'est sous sa conduite que le PSG gagnera ses premiers trophées. Deux coupes de France en 1982 et 1983 contre Saint-Etienne et Nantes. Un PSG séduisant emmené la nouvelle génération incarnée par Luis Fernandez, Dominique Bathenay, Dominique Rocheteau, Joël Bats ou encore Safet Susic. Le Paris Saint Germain devient l'un grand club français et caracole dans les premières places en championnat. Victorieux deux fois de suite en Coupe de France, le PSG est moins chanceux en Coupe d'Europe. La première aventure s'arrête en quarts de finale contres les belges de Waterschei, au terme d'un match polémique.

1984/85, le PSG atteint une fois de plus la finale de la Coupe de France mais est cette fois-ci défait face à l'AS Monaco (1-0). La saison 1985/86 sera marquée par le premier titre remporté par le club. A l'issue d'une saison qu'il a dominé des pieds à la tête, le PSG de Gérard Houllier vient gagner le titre et chute en demi-finale de la Coupe de France face à Bordeaux.

 

La reprise par Canal +

Allant de déceptions en déceptions, le club parisien tarde à confirmer ce nouveau statut de grand club de la capitale. Le 6 Avril 1991, au terme d'une énième défaite, les supporters du Kop Boulogne demandent la démission du président Borelli. De plus, le PSG est en grand danger financier. Le dépôt de bilan est proche.

C'est alors que poussé par le récent succès de l'OM en Ligue des Champions et de son engouement populaire, Bernard Brochand le numéro 2 du club et Alain Cayzac imaginent un "Grand Projet" pour le PSG en collaboration avec le groupe Canal + de Pierre Lescure.

Le projet aboutit suite à l'épuration de la dette estimée à 51MF par la Mairie de Paris. Michel Denisot alors président du club de Châteauroux est désigné comme représentant de la chaîne au club poussant ainsi Borelli vers la sortie.

Il reste donc à trouver des bons joueurs et un nouvel entraîneur pour ce nouveau Paris Saint Germain. Artur Jorge l'ex entraîneur du Matra Racing alors au FC Porto sera ce nouvel entraîneur poussant Henri Michel vers la sortie. Une enveloppe de 120MF est allouée au club pour recruter une grande équipe. Cette saison marquera une réelle transition dans la mesure ou 11 joueurs quitteront le club. Parmi eux, Susic, Bibard, Tanasi et Jeannol. A l'inverse, 10 joueurs arrivent. Patrick Colleter de Montpellier, Paul Le Guen de Nantes mais aussi Geraldao, Ricardo, Valdo et le trio Fournier, Germain et Pardo échangé contre Jocelyn Angloma à l'OM. Le PSG "Nouvelle vague" prend forme pour la saison 1991/92 qu'il terminera à la 3ème place. .

De g. à d. Ricardo, Germain, Le Guen, Geraldo puis Fournier, Colleter, Pardo et Valdo

Le PSG version Canal se très rapidement se montrer efficace en terminant à la 3ème place dès sa première saison en 1991/92. La saison suivante sera celle de la confirmation. Vainqueur en Coupe de France 1993 contre le FC Nantes, les hommes d'Artur Jorge pointent à la seconde place en championnat, dauphins d'un OM qui sera déchu de son titre. En coupe d'Europe (UEFA), le PSG tombe en demi-finale face à la Juventus de Turin après avoir éliminé le grand Real Madrid, au terme d'un match exceptionnel. Cette période est assurément la plus belle de l'histoire du club, et cette saison 92/93 la plus aboutie. Un véritable groupe se forme sous la houlette de Bernard Lama, Vinent Guerin, Laurent Fournier, Paul Le Guen, Patrick Colleter, David Ginola, Alain Roche, Ricardo, Valdo, Daniel Bravo ou George Weah

La saison 92/93 est dans la confirmation de la précédente. En championnat, cette fois, le PSG devance l'OM, club qui s'affirme de plus en plus comme le grand rival. A ce titre s'ajoute une nouvelle demi-finale de Coupe d'Europe (Coupe des Vainqueurs de Coupe cette fois) contre Arsenal. Mais 1992/93 restera aussi la saison qui a vu l'arrivée au club du brésilien Raï, aujourd'hui considéré comme le plus grand joueur que le PSG ait connu.

Mais c'est pourtant à l'issue de cette saison fabuleuse qu'Artur Jorge, principal artisan de ce succès décide de quitter le club. Son remplaçant ne se fait pas attendre. Luis Fernandez, l'enfant du PSG prend le costume du club et lui donne une dimension supplémentaire. Si en championnat le PSG pointe à la deuxième place, il signe le premier doublé de son histoire en Coupe de France contre Strasbourg et en Coupe de la Ligue contre Bastia mais aussi une nouvelle demi-finale de Coupe d'Europe, cette fois-ci en Ligue des Champions contre le grand Milan AC après avoir éliminé le non moins grand Barça.

1995/96 sera marqué par la victoire en Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupes a défaut de s'être fait reprendre en championnat par l'AJ Auxerre de Guy Roux dans les derniers instants. De nombreux joueurs cadres quittent le club, à l'image de Valdo, Ginola, Weah et Ricardo. L'effectif s'en trouve bouleversé mais les résultats subsistent, notamment grâce aux arrivés de nouveaux grands joueurs comme Youri Djorkaeff, Patrice Loko ou Bruno N'Gotty.

Luis Fernandez quitte le club à l'issue de la saison pour laisser sa place a duo Bats-Ricardo termineront une nouvelle fois dauphin en championnat, derrière l'AS Monaco et qui chuteront en Finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de Coupe contre le FC Barcelone de Ronaldo avant de réaliser un nouveau doublé la saison suivante en remportant la Coupe de France contre Lens et la Coupe de la Ligue contre Bordeaux.

Le tournant de la belle histoire Canal + va intervenir entre 1998 et 1999. Cette année marque la fin de la génération "90". Fournier, Guerin, Roche, Le Guen, Lama puis Raï quittent le club. A ces départs s'ajoute la fin du brillant règne du président Michel Denisot. C'est Charles Biétry qui prend le relais... et qui échoue lamentablement.

 

La crise

Le PSG va alors traverser une importante crise sur tous les plans (sportif, médiatique, financier). Des erreurs de recrutement comme Nicolas Ouedec ou des joueurs achetés à prix d'or comme Jay Jay Okocha (100MF). Mais aussi des joueurs vendus ou plutôt donnés puis rachetés plus cher quelques années plus tard comme Nicolas Anelka (vendu 4.5MF et racheté 200MF) sont à l'origine directe des déboires parisiens. Le club se trouve lourdement endetté. Ce PSG "post Canal +" est instable, il alterne le bon comme durant cette saison 1999/00 avec une encourageante seconde place en championnat et le mauvais en se faisant éliminer en Coupe des Coupes contre 1999 le Maccabi Haïfa ou en perdant la finale de la Coupe de la Ligue 2000 contre Gueugnon.

Biétry cède sa place à Perpère à la présidence du club. Ce dernier ne fera pas mieux et verra sa politique "PSG Banlieue" échouer tout aussi lamentablement.

Pourtant, la venue de grands joueurs tels que Ronaldinho, Gabriel Heinze, Juan Pablo Sorin, Pedro Pauleta, Jérôme Rothen ou encore Mario Yepes a quelque peu changé la donne. Le binôme Francis Graille - Vahid Halilhodzic (le premier en tant que président et le second entraîneur) va même parvenir à réduire le déficit et à redorer le blason du club en remportant une deuxième place en championnat, et la Coupe de France 2004, mais aussi et surtout en constituant un groupe composé de joueurs talentueux et complémentaires comme Déhu, Fiorèse, Leroy, Alonzo ou encore Letizi. On se dit alors que le PSG est en passe de retrouver son lustre d'antant. Mais il n'en sera rien. Le groupe est démoli, Halilhodzic puis Graille sont évincés. Au PSG, la construction d'un groupe est vite assimilée à la déconstruction systématique.

Pauleta et la crise du PSG

Une dernière crise et puis s'en va. Canal + cède le Paris Saint Germain lors de la saison 2005/2006. Pierre Blayau (le nouveau président nommé par Canal +) fait une dernière fois le lien entre un actionnaire blasé et un club amorphe depuis de nombreuses années. Les venues de stars tels que Vikash Dhorasoo ou encore Bonaventure Kalou en plus d'un groupe de joueurs quasi inchangé depuis la saison passée laissait une fois de plus présager d'une belle saison. Pourtant, l'histoire s'est encore répétée. Laurent Fournier est remplacé par Guy Lacombe qui terminera à la 9ème position de l'exercice 2005/06. En guise d'adieu à son actionnaire, les joueurs du Paris Saint Germain offrent à leur public une très belle Coupe de France acquise contre l'ennemi de toujours, l'Olympique de Marseille.

 

L'ère des investisseurs multinationaux

Canal + quitte le PSG. Le groupe à la chaîne cryptée vend le club de la capitale, 15 ans après. Les nouveaux propriétaires se nomment Colony Capital, Morgan Stanley et Butler Compagny, des fonds de pensions et banques franco-américano-anglaises. En gage de caution morale, ce groupement d'investisseurs mise sur la stabilité et décide de nommer Alain Cayzac comme nouveau responsable du sportif. Dirigeant historique du club, il est toujours resté proche du PSG. Ce choix judicieux ne semble pourtant pas être synonyme de la fin des problèmes. Le PSG 2006/07 passe tout prêt de la catastrophe en se maintenant en Ligue 1 qu'à quelques journées de la fin du championnat. Une saison cauchemardesque qui vit entre autre la mort d'un supporter après un match de Coupe d'Europe contre le Maccabi Tel Aviv, le licenciement de Vikash Dhorasoo ou l'éviction de Guy Lacombe au profit de Paul Le Guen. Le nouveau modèle de rémunération prôné par les actionnaires, à savoir un système basé sur une réduction de la masse salariale au profit de petits salaires fixes et de grosses primes d'objectifs, semble handicaper le club de la capitale dans l'acquisition de grands joueurs. Ce PSG là se veut modeste, qu'on se le dise...