Surnommé « El Loco », Carlos Bueno ne peut aujourd'hui plus se poser la question de savoir pourquoi. L'attaquant uruguayen actuellement sous contrat avec le club argentin de Boca Junior a été impliqué dans une bagarre samedi soir dans une discothèque uruguayenne.

Profitant de la mini-trève du championnat Argentin le week end dernier, Carlos Bueno est rentré chez lui, à Artigas en Uruguay. Connu pour ses frasques extra sportives et son tempérament très sanguin propre à certains joueurs sud-américains (on se souvient de son coup de poing porté au menton de José Valdivieso, gardien de but du club de Gimnasia La Plata en début de saison), Bueno a une nouvelle fois défrayé la chronique. L'ancien parisien a déclanché une bagarre dans une discothèque d'Artigas, sa ville natale dans la nuit de samedi à dimanche. Malgré l'intervention du service de sécurité de l'établissement et de la police locale, Bueno est parvenu à sérieusement blesser un adolescent (qui compte porter plainte pour agression physique, coups et blessure contre le footballeur). Cet événement valut d'ailleurs à l'international uruguayen 4 heures de garde à vue.

Peu loquace sur son inconduite nocturne, « Charly » comme on le surnomme affectueusement ici, qui a repris l'entraînement normalement ce lundi a justifié son large bandage à la main droite par « un petite blessure ». Une excuse qui n'a pas dupée José María Veiga le médecin du club qui exigea de son joueur des explications claires, ce que ce dernier a fini par donner, provoquant ainsi les foudres de la presse locale. « Carlos Malo » Comprenez « Carlos Mauvais » titrait quelques jours plus tard le média argentin « Olé » à propos de cette affaire ubuesque.

« Ce n'est pas la première fois qu'il est impliqué dans un incident ici à Artigas  » a d'ailleurs indiqué Alberto de Mendez journaliste sportif à Olé. «  Il avait déjà été impliqué dans une bagarre en discothèque durant ses vacances l'an passé alors qu'il jouait encore en Europe ». Toujours est-il qu'après cette nouvelle affaire, Bueno devra très bientôt justifier de son comportement devant un juge uruguayen et probablement verser des indemnités à sa jeune victime.

Au retour de l'entraînement lundi matin, Carlos Bueno arborait un large bandage à l'avant bras droit.

Revenu en grâce du côté du club brésilien de Corinthians, Marcos André Vampeta a été victime d'un accident de la route alors qu'il revenait de l'entraînement la semaine dernière.

Le milieu de terrain aujourd'hui âgé de 33 ans a été entendu par la police de Sao Paulo suite à un accident de voiture dont il a été victime jeudi dernier. « Alors que je revenais de l'entraînement pour rentrer chez moi, j'ai violement été percuté par une voiture. J'ai eu de la chance, car ma voiture était arrêtée à un feu. Grâce à dieu je n'ai rien de grave, seulement quelques maux de tête avec le choc  » a déclaré Vampeta dans un communiqué sur le site officiel du club pour rassurer ses nombreux supporters.

On ne change pas un comportement qui gagne ! Moins de trois mois après son arrivée à Livourne, Vikash Dhorasoo serait déjà sur le départ. En tout cas, l'ancien international français est d'ores et déjà déclaré indésirable par son entraîneur.

Convoqué en équipe réserve pour jouer dimanche face à Parme, le natif d'Harfleur a refusé et ne s'est pas présenté au rendez-vous samedi. Une situation qui rappel étrangement celle qu'il avait vécu il y a tout juste un an avec Guy Lacombe au PSG. « Dans cette situation, nous nous dirigeons vers une résiliation de son contrat » , a déclaré le manageur de Livourne, Elio Signorelli. « Vikash n'a pas respecté les règles. Nous respectons son choix, mais nous ferons aussi les nôtres. Je ne peux pas compter sur un joueur qui s'est seulement entraîné et qui n'a jamais disputé de vrai match. C'est pour cela que je l'ai dirigé vers l'équipe réserve. A présent le problème n'est plus le mien, mais celui de la société » a-t-il ajouté. A 34 ans, Vikash Dhorasoo s'en relèvera-t-il ?

Selon le journal italien "La Gazzetta dello sport", Joan Laporta le président barcelonais ne serait plus totalement opposé à l'idée de voir partir Ronaldinho, et ce dès cet hiver. Peu en vue en ce début de saison, Ronaldinho avait émis la possibilité de quitter la Catalogne pour le Milan AC cet été. Une éventualité fermement repoussée dans un premier temps mais qui serait aujourd'hui de plus en plus à l'étude. Les frasques extra sportives du N°10 brésilien seraient de plus en plus mal vues du côté du Camp Nou.

En cas de déclaration explicite de la direction barcelonaise sur un possible transfert, nul doute que plusieurs clubs dont les anglais de Chelsea se placeront sur le prodige brésilien qui fêtera ses 28 ans en mars prochain et dont le transfert serait estimé selon les derniers chiffres à 60M€.

Relégué sur le banc chez les italiens de Livourne, Vikash Dhorasoo, ne goûterait que très modérément à ce nouveau statut. L'ancien international français aurait fait part à se direction de son souhait de quitter la Serie A.

Selon certains médias italiens, Dhorasoo, retenu qu'à deux reprises dans le groupe de l'entraîneur Giancarlo Camolese aurait, à 34 ans, déjà des envies d'ailleurs.

Fidèle adjoint de Guy Lacombe à Guingamp, Sochaux puis au Paris Saint Germain, Eric Blahic effectue son grand retour en Bretagne suite au débarquement de Patrick Rémy au poste d'entraîneur. Faute de suivre la trajectoire de Lacombe qui convoitait le poste, Blahic sera l'adjoint de Victor Zvunka tout fraichement intronisé.

Selon le site officiel du club actuellement 18ème de Ligue 2, il s'engage pour un an et demi et sera en charge de la préparation physique.

Quelques heures après la décision rendue par la justice d'infliger deux ans d'emprisonnement à Rolland Courbis dans le procès des comptes de l'OM, Guy Lacombe s'est d'ores et déjà positionné comme candidat à sa succession.

Selon le quotidien régional Ouest-France, l'ancien technicien parisien aurait proposé ses services à Louis Nicollin, président du club héraultais.

Reste désormais à savoir si Courbis ira jusqu'à se pourvoir en cassation et ainsi retarder l'échéance de son emprisonnement. Quoi qu'il en soit, Lacombe qui vient d'essuyer un sérieux revers de la part de son ancien club l'En Avant de Guingamp (qui lui a préféré Victor Zvunka) montre clairement sa volonté de retrouver au plus vite un banc de touche.

Rapidement déclaré indésirable dans son club de Levante, Laurent Robert présente de nombreuses similitudes avec un autre ancien parisien : le marseillais Fabrice Fiorèse. Tous deux en conflit ouvert avec leur club, les deux anciens « chouchous du Parc » étaient sur le point d'être transféré gratuitement cet été mais ont dû renoncer, faute d'offres suffisantes.

Agés respectivement de 31 et 32 ans, Fiorèse et Robert ont dû se résoudre à rester une saison de plus à Marseille et Levante jusqu'à la fin de leur contrat en juin 2008. Tous deux ont débutés la saison avec la réserve, mais tous deux semblent aujourd'hui sur le point de retrouver l'équipe première.

Si Fiorèse a été l'auteur d'une performance remarquée lors de la victoire marseillaise (2-1) en match amical contre Bastia (un but et d'une passe décisive), Robert, lui, de son côté pourrait très prochainement refouler les terrains de Liga. Il vient en effet d'être réintégré à l'effectif du club entraîné par l'italien Giovanni De Biasi actuellement lanterne rouge du championnat..

A 25 ans, Mikel Arteta peine à exploser sur le devant de la scène. Pourtant promis à un brillant avenir, l'ancien "chouchou" du Parc des Princes roule sa bosse tranquillement du côté d'Everton, club moyen mais relativement à l'aise financièrement en Premier League anglaise.

Mais il semblerait que la carrière de l'ex international espoir espagnol soit sur le point de décoller. Les plus grands clubs européens à l'instar du Real Madrid, de Valence ou de Newcastle se seraient positionnées sur le milieu défensif d'origine basque.

Mais selon le journal anglais, "The People", c'est le Chelsea du richissime Roman Abramovich qui serait sur le point de proposer une offre au second club de Liverpool. Notons au passage que la côte d'Arteta frôle actuellement les 20M€ !

Le quotidien portugais "O Jogo" nous apprend cette semaine que l'ancien défenseur droit parisien Cristobal Parralo Aguilera vient d'être nommé recruteur pour le club de Benfica.

Proche de l'entraîneur espagnol José Antonio Camacho actuellement en poste, Cristobal intègre la cellule de recrutement du club portugais en vue du prochain mercato d'hiver. Sa fonction sera de superviser des joueurs susceptibles d'intéresser le club à des postes qui présentent des carences au sein de l'effectif.

Directeur sportif de l'Espanyol de Barcelone pendant deux ans et demi, Cristobal va apporter toute son expérience et sa rigueur au club portugais.

Après quelques expériences mitigées au Portugal (Rio Ave, Belenenses, Vitoria) puis à l'Olympique de Marseille, Abel Braga avait décidé cet été de venir (re)tenter sa chance en Europe.

Mais cette fois, tout est différent pour l'ancien défenseur parisien qui compte une nouvelle ligne à son palmarès, et non des moindres. En battant le grand Barça en décembre dernier à Yokohama, il remporte la Coupe du Monde des Clubs 2007. Un titre qui lui permet légitimement de postuler chez les plus grandes écuries européennes.

C'est donc dans ce contexte qu'il démissionne de l'Inter Porto Alegre en avril dernier, sûr de trouver chaussure à son pied sur le vieux continent. « J'ai reçu une offre incomparable avec ce qui se fait au Brésil . C'est pourquoi je quitte le club ». Pourtant, le contact n'aboutira pas. Le technicien brésilien est alors annoncé au Maritimo Funchal, puis à l'AS Monaco mais c'est son compatriote Ricardo qui lui vole la vedette. En vain. Le retour d'Abel en Europe ne se fera pas cette fois-ci. Il l'a bien compris.

Résigné, Abel rentre sur la pointe des pieds au Brésil en attendant qu'une proposition s'offre à lui. Et elle ne tardera pas, puisque c'est par la petite porte qu'il retrouve l'International Porto Alegre, pour le plus grand plaisir des supporters.

Jean-Luc Girard n'est plus l'entraîneur du FC Pau. La 18ème place du club au classement du championnat national lui aura été fatale.

Joël Lopez, le président palois, a confirmé l'information via un communiqué diffusé sur le site internet du club. « J'ai décidé en accord avec les dirigeants de mettre un terme à notre collaboration avec Jean-Luc Girard. Cette décision est prise eu égard aux mauvais résultats obtenus au stade du Hameau et à notre volonté de renouer des liens avec nos dirigeants, partenaires et supporters ». Pau a perdu cinq de ses six matches joués à domicile et compte 10 points en 11 matches. « Je tiens à remercier Jean-Luc Girard dont le sort est soumis, comme beaucoup de ses collègues, aux résultats sur le terrain et dont l'état d'esprit n'est pas à remettre en cause ». L'intérim sera assuré par David Vignes, adjoint depuis le début de la saison et ancien joueur du club.

Girard auteur d'un match au PSG lors de la saison 1984/85 a connu l'essentiel de sa carrière de joueur puis d'entraîneur au Red Star. Il avait rejoint le FC Pau à l'aube de la saison 2006/07.

Joker potentiel du FC Metz, Kaba Diawara, 31 ans, ne devrait finalement pas s'engager avec le club lorrain. Sous contrat jusqu'à la fin de saison avec le club turc de Gaziantepspor par lequel il n'a plus été payé depuis plusieurs mois, Diawara avait émis la volonté de partir. L'affaire est désormais entre les mains de la FIFA qui tarde à rendre son jugement.

Lassés, les dirigeants lorains se seraient penchés sur d'autres pistes. Une réponse definitive devrait intervenir cette semaine.

Tout récent transfuge du Maccabi Tel Aviv, l'international français Rudy Haddad aurait récemment demandé la nationalité israélienne. « Je suis en train d'effectuer les démarches pour obtenir la nationalité israélienne » a déclaré le jeune homme de confession juive à l'hebdomadaire Actualités Juives.

Malgré une non-maitrise de la langue, l'ex-Parisien souhaiterait pourtant obtenir cette nationalité en vue de porter un jour le maillot Israelien.. « J'aimerais pouvoir porter le maillot national pour défendre au mieux les couleurs israéliennes ».

Après un début de saison catastrophique, Vedad Ibisevic tente de relever la tête avec son nouveau club d'Hoffenheim en deuxième division allemande.

Pas sur que beaucoup de supporters parisiens se souviennent de Vedad Ibisevic, jeune international espoir bosniaque découvert en 2004 par Vahid Halilhodzic dans le championnat universitaire américain. Trop juste pour la Ligue 1 mais surtout considéré comme extracommunautaire, le jeune attaquant bosniaque est rapidement prêté à Dijon en Ligue 2. Deux saisons plus tard en juin 2006, il rejoint la Bundesliga et le club d'Alemannia Aachen basé à Aix la Chapelle.

Malgré de bonnes performances en Bundesliga, Ibisevic n'a pas pu éviter la relégation de son club. Remplaçant régulier en début de saison, il s'était imposé en tant que titulaire en deuxième moitié du championnat, marquant au total six buts et allant même jusqu'à connaître sa première sélection en équipe nationale de Bosnie-Herzégovine. Pourtant, c'est le championnat de deuxième division qui s'offre à lui. Sa bonne côte attire le club d'Hoffenheim dirigé par un mécène qui déboursera 20M€ dans ce mercato estival. Faute de mieux, Ibisevic s'engage contre la somme d'1.2M€ dans ce petit club du sud-ouest de l'Allemagne.

Après un début de saison complètement manqué, « Ibi » perd sa place dans le 11 de départ. Son nouveau rôle de remplaçant de luxe semble lui aller à merveille puisqu'il vient de signer son premier but en égalisant la semaine dernière contre Aue (2-2) à la 90 ème minute. « C'était important pour ma confiance, car je l'avais un peu perdue », avoue l'ex-Dijonnais qui à 23 ans ne désespère pas de se qualifier avec son pays pour la prochaine Coupe du Monde à défaut de voir l'Euro s'éloigner inexorablement.

Indésirable serait peu dire lorsqu'on résume la situation de Danijel Ljuboja chez les allemands de Stuttgart. L'ancien international serbo-montenegrin est tout simplement banni de l'équipe première et contraint de s'entraîner et d'évoluer avec la réserve en troisième division.

L'histoire de Ljuboja à Stuttgart débute en 2005. Indésirable au Paris Saint Germain où Vahid Halilhodzic ne cesse de l'écarter pour un comportement qu'il juge inaproprié, l'homme à la cête peroxydée est prêté une saison dans le sud-ouest de l'Allemagne. Une première saison étincelante va pousser les dirigeants allemands à lever l'option d'achat de 3M€ dont ils disposent sur le joueur. Tout laissait alors à penser que l'ancien sochalien serait la nouvelle coqueluche du Gottlieb-Daimler-Stadion. Oui mais voila. 3 semaines après avoir paraphé son contrat, Ljuboja exige que ses émoluments soient doublés. Une situation inconcevable pour les dirigeants de Stuttgart qui décident de le prêter du côté d'Hambourg. Là bas, Ljuboja n'arrivera pas à s'imposer et verra même son prêt écourté.

A son retour, Horst Heldt, le directeur sportif de Sttutgart va définitivement lui fermer la porte. "Il est totalement exclu que Ljuboja rejoue un jour sous nos couleurs". Dans cette situation, seul un départ pouvait satisfaire les deux parties, d'autant qu'à 29 ans, le joueur ne doit pas prendre de risques avec une carrière qui risque bien de tourner en eau de boudin. Un départ sera bel et bien à l'ordre du jour cet été lorsque les dirigeants du club italien de Sienne était parvenus à trouver un accord avec leurs homologues allemands. Mais c'était sans compter sur le refus catégorique de la diva serbe qui exigeait 1M€ annuel ! Un salaire bien trop lourd pour cette petite écurie transalpine.

Quoiqu'il en soit, Ljuboja, dont le contrat avec Stuttgart court jusqu'au 30 juin 2010, est plus qu'indésirable. S'il ne trouve pas de club à sa mesure dès cet hiver, l'ancien parisien va au devant de dangereuses perspectives pour sa carrière déjà bien entachée d'une image de joueur ingérable.

Laurent Fournier vient d'être nommé entraîneur du Nîmes Olympique, actuellement 9 ème du championnat National. L'ancien parisien remplace Régis Brouard.

Il aura fallu attendre 22 mois pour revoir Laurent Fournier sur un banc de touche. 22 mois c'est le temps qui sépare son départ du Paris Saint Germain en décembre 2005 et son retour à la compétition avec le Nîmes Olympique ce jeudi 4 octobre 2007.

Actuellement 9ème dans le championnat National, Nîmes se place pourtant comme un sérieux prétendant à la remontée en Ligue 2. Fournier pourra d'ailleurs à ce titre prolonger son contrat de deux saisons dans le Gard en cas de remontée immédiate du club.

"Après mon licenciement à Paris, j'ai eu beaucoup de sollicitations mais je suis de nouveau prêt à me donner à 200%. Je voulais remettre le pied à l'étrier, il a fallu me convaincre mais le projet nîmois de remontée en Ligue 2 m'a séduit" a déclaré l'ancien technicien parisien qui signe là, à 43 ans son grand retour à la compétition. Pour Philippe Goursat, le manager général du club gardois, "la venue de Laurent Fournier en National est un gage de reconnaissance du club".

Victime de la maladie d’Alzheimer, l’ancien président du PSG s’est éteint hier à l’âge de 75 ans.

« MA VIE EST TELLEMENT stupéfiante qu’elle mérite un roman ! » Ainsi parlait Francis Borelli, décédé
hier des suites de la maladie d’Alzheimer à l’âge de soixante-quinze ans. C’était effectivement un véritable personnage de roman que celui qui fut président du Paris-SG treize ans durant (de 1978 à 1991). Treize années de passions, de joies, de peines, de victoires, avec deux Coupes de France (1982, 1983) et un titre de champion en 1986, le premier pour un club parisien depuis 1936 ! Borelli embrassait la vie comme il avait embrassé la pelouse du Parc des Princes, le 15 mai 1982. Ce soir-là, en finale de la Coupe de France, « son » Paris-SG venait de remporter la première Coupe de France de son histoire, en s’imposant devant le SaintÉtienne de Michel Platini, après une prolongation (2-2) et deux séances de tirs au but insoutenables (6-5).Àla fin de cet incroyable suspense, il s’était précipité, les bras levés, chevelure
argentée au vent et le sourire aux lèvres. Il s’était mis à genou. Il avait posé les lèvres sur cette pelouse de son cher Parc. Il était comme ça, Francis Borelli. L’homme au grand coeur, plein de passion, amoureux de la vie. Il vivait à 200 à l’heure dans son bureau de la rue Bergère. Mais il prenait toujours le temps de regarder une jolie femme. Francis « le Magnifique » adorait séduire. Mais c’est surtout lui qui a été séduit par le football. Il était tombé dedans quand il était petit. Né le 8 avril 1932 en Algérie, à La Calle, il avait passé toute sa jeunesse en Tunisie, à Sousse, où son père était fonctionnaire. À dix-neuf ans, il s’engagea dans le 3e régiment de transmissions, stationné au Mont-Valérien. Il y resta deux ans.

International tunisien

À cette époque, il rêvait de faire carrière dans... l’armée. Mais il ne dépassa pas le grade de sergent et, en 1954, retourna en Tunisie. Auparavant, avant même son service militaire, il avait joué en Première Division tunisienne sous le maillot de la Patriote de Sousse alors qu’il était encore junior. À Paris, il avait signé au Red Star. Il jouait le plus souvent en équipe réserve, mais disputa néanmoins deux matches avec les pros.Même s’il se rendit vite compte qu’il était un peu limité, Borelli n’avait qu’une idée en tête : réussir. Oui mais où ? Il cherchait sa voie. Représentant en Cocotte-Minute, vendeur de tissu, il fit de la pub et posa même des phares de 4 CV Renault... Le football restait uneobsession. Pendant les événements qui conduiront à l’indépendance tunisienne, il restait à la caserne de Sousse. Et, là, que faisait- il ? Du foot, encore du foot. Il obtint même sa première et unique sélection tunisienne contre la Yougoslavie à Sfax. Borelli était alors au sommet de sa carrière de footballeur. Mais un autre monde allait s’ouvrir à lui. Montant à Paris, le voilà qui fait de lafiguration au cinéma, qui monte sa boîte de pub tout en continuant à jouer au foot avec les copains. Un jour de 1968, un ami lui annonce que le Stade Français, dernier club pro parisien, disparaît : « Paris a besoin d’une grande équipe. Pourquoi ne ferais-tu pas quelque chose ? » Borelli n’avait pas les moyens. Il en parla alors à Daniel Hechter, avec qui il jouait au foot. Le coup partit de là. Le célèbre couturier se lança à fond dans l’aventure du second Paris-SG, avec ses complices, Charles Talar et Francis Borelli. En 1978, à la suite de l’affaire de la caisse noire du club, Borelli succéda à Hechter, à l’âge de quarante-six ans. Il déboula donc dans le football professionnel
avec son bagou, son style. Il fit venir des stars, comme Rocheteau, Bathenay, Susic, plus tard Bats. Le Parc des Princes commença à se remplir. Ce fut le temps des premiers grands succès, des deux Coupes de France et, surtout, du titre de champion de France en 1986. Ce premier âge d’or ne dura pas au-delà de cette année 1986.

En 1991, Borelli fut sèchement débarqué du club. Canal + prenait les commandes. Borelli vécut très mal cette période, qu’il tenta d’effacer en devenant président de l’AS Cannes, son autre club de coeur. En 1998, il fut condamné à huit mois de prison avec sursis, pour abus de confiance, faux et usage de faux durant la période où il était aux affaires au PSG. Le moment était venu de quitter ce monde du football qu’il avait tant aimé. Aujourd’hui, la pelouse du Parc des Princes est en deuil. Et samedi prochain, lors du match PSG-Rennes, un hommage ému lui sera rendu. Le siège du président restera vide. C’était le sien.

BRUNO VIGOUREUX

Pré-formé au FC Pau, Edouard Cissé n'oublie pas ses racines. Aussi, le nouveau milieu de terrain de Besiktas aurait émis le souhait d'investir dans son club de cœur et entrer dans son capital. « Je veux juste aider, sans faire trop de bruit. Dans un premier temps, j'apporterais un peu d'argent car ma carrière n'est pas finie. Même si, après, pourquoi pas, je pourrais jouer là-bas… » Actuellement 19 ème du championnat National, le Pau FC n'est officiellement pas contre l'initiative mais attend d'avoir une proposition concrète de la part du joueur.

C'est un jour noir dans l'histoire du Paris Saint Germain. Francis Borelli, ancien président de 1978 à 1991 est décédé ce matin. Sous sa présidence, le club avait remporté ses deux premières Coupe de France en 1982 et 1983, le titre de champion de France de D1 en 1986 et celui de vice-champion de France en 1989. En 1991, Canal+ investit dans le PSG et Michel Denisot devient président délégué du PSG. Borelli devient par la suite président de l'AS Cannes en 1992, jusqu'en 1996.

Arrivé en Août dernier au FC Panserraïkos en Division 2 grecque, Youness Bengelloun a fait ses grands débuts avec sa nouvelle équipe. L'ancien pensionnaire du CFA parisien a été convoqué avec le groupe pro pour le déplacement à AO Kerkyra, relégué de 1 ère division.

Qualifié à la dernière minute pour cette rencontre, Bengelloun est resté sur le banc pendant que ses coéquipiers rapportaient un bon 0-0 chez ce sérieux prétendant à la remontée.